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Voyage au Mexique: Visiter Palenque au Chiapas
 

Voyage au Mexique: Visiter Palenque au Chiapas

visiter Palenque au Mexique

Palenque est l’un des sites archéologiques du Mexique et le plus important du Chiapas a découvrir lors d'un voyage sur mesure au Mexique. Le site est classé Patrimoine Mondiale de l’UNESCO depuis 1987. Il n’est pas seulement remarquable par son architecture maya de l’Epoque Classique mais aussi par son environnement. Situé dans un écrin de collines couvertes de forêt dense, Palenque domine une immense plaine. On estime aujourd’hui qu’à peine 10% du site a été excavé et que le reste est encore enfoui sous la jungle. Il n’est pas rare d’y entendre les singes-hurleurs ou de pouvoir y admirer des vols de perroquets ou de toucans, ce qui rend chaque visite de Palenque encore un peu plus magique.

Informations pratiques pour votre visite de Palenque

Horaires et tarifs :

  • Le site est ouvert de 8h à 17h du lundi au dimanche (dernières admissions à 16h30). Attention, le Musée est fermé le
  • L’entrée coûte 75 pesos/personne à laquelle il fait ajouter 36 pesos/personne d’entrée dans le Parc National.
  • Comptez environ 3 heures de visite.
  • Le parking est théoriquement gratuit mais il faut presque toujours donner entre 20 et 40 pesos par véhicule à des locaux qui « gardent » votre véhicule.

Comment vous rendre à Palenque ?

Le site archéologique de Palenque est relativement isolé. Il se trouve à une dizaine de kilomètres de la petite ville moderne de Palenque. Villahermosa se trouve à 2 heures de route, Campeche à 5h et San Cristobal de las Casas à 6 heures (renseignez-vous bien auparavant auprès des autorités, la route entre San Cristobal de las Casas et Palenque présente parfois des gros problèmes de sécurité).

Palenque dispose également d’un aéroport inauguré en 2014 mais qui pour l’instant n’est desservi que par Interjet (vol en provenance de Mexico).

Que prévoir pour visiter le site archéologique de Palenque ?

  • Une paire de tennis confortables.
  • Un chapeau ou une casquette et de la crème solaire.
  • Un anti-moustiques et éventuellement un imperméable.
  • Des bouteilles d'eau pour vous hydrater pendant la visite.

A savoir pour une visite dans les meilleures conditions :

  • Il est conseillé d’effectuer la visite en matinée pour profiter de la relative « fraicheur ». La brume matinale offre souvent des vues spectaculaires.
  • Il est conseillé d’avoir un guide francophone ou à défaut anglophone pour bénéficier des explications. N'hésitez pas à réunir des petits groupes pour réduire le coût du guide (environ 800 pesos). Si vous venez par vos propres moyens, prenez un des guides officiels qui proposent leurs services au niveau des caisses. Il doit posséder une carte de guide visée par le Ministère de Tourisme (Sectur).
  • Les animaux ne sont pas admis sur le site.
  • Il est interdit de fumer sur le site.
  • Toilettes à l’entrée du site (au niveau des caisses). Il n’y a aucun endroit où acheter à boire ou à manger à l’intérieur du site. Il est interdit de manger sur le site.

Que faire à proximité ?

  • Tours dans le Jungle :
  • Si vous n’avez pas le temps d’aller jusqu’à la Jungle Lacandonne, des guides à la sortie du site vous proposent des tours dans la jungle.
  • Les chutes d’eau d’Agua Azul et de Misol-Ha :
  • Les chutes d’eau d’Agua Azul sont les plus connues du Chiapas. Attention, les eaux turquoise prennent une teinte terreuse pendant et juste après la saison des pluies. En route, la Chute de Misol-Ha est à ne pas rater.
  • Les Cascades de Roberto Barrios :
  • Beaucoup moins connues et pourtant magnifiques, les cascades de Roberto Barrios sont une alternative intéressante aux chutes d’Agua Azul et Misol-Ha, surtout si vous allez vers la Jungle Lacandonne.
  • Yaxchilan, Bonampak et la Selva Lacandona :
  • Yaxchilan et Bonampak sont les principaux sites archéologiques de la zone frontalière au Sud-Est de Palenque. Yaxchilan n’est accessible qu’en bateau depuis Frontera Corrozal. Bonampak, plus petit, est très célèbre pour ses magnifiques fresques, le plus belles du monde maya. A proximité de Bonampak, la petite communauté maya lacandonne de Lacanja Chansayab propose dans un environnement paradisiaque, des randonnées dans la jungle et des activités plus sportives comme le rafting.
Architecture du site de Palenque au Mexique

Quelques données importantes sur Palenque…

Toponymie :

Le nom maya de Palenque est Lakam-Ha, qui signifie « Grandes Eaux », en référence aux nombreuses cascades, bassins et rivières présents sur le site. La cité était abandonnée depuis des siècles à l’arrivée des espagnols, mais l’endroit était connu par les mayas Chols sous le nom de « Otulum », ce qui signifie « Terre des maisons fortes ». Le missionnaire Fray Pedro Lorenzo de la Nada, fondateur de la nouvelle cité le traduisit en espagnol par « Palenque », qui signifie « fortification ».

 

Historique :

Si les premières présences humaines sur le site de Palenque datent du 1er siècle de notre ère mais la ville en elle-même nait autour du 4ème siècle. La cité est la capitale de l’Etat de B’akaal qui devient un centre important de la civilisation maya entre le 5ème et le 9ème siècle. On connaît le nom de19 des souverains de Palenque, mais c’est le 11ème qui est le plus célèbre : le Roi Pakal régna pendant 68 ans (de 615 à 683) et réalisa de nombreux travaux. La plupart des structures du site archéologique ont été construite pendant le règne du Roi Pakal et celui de son fils.
Le dernier souverain connu de Palenque est Janaab Pakal III qui monta sur le trône en 799. Ensuite, on perd la trace de la dynastie. A partir du 9ème siècle, les habitants de Palenque commencent à la quitter et petit à petit le site qui va être complètement abandonné comme toutes les villes mayas de la région de l’Epoque Classique. A l’arrivé des espagnols, la zone est quasiment inhabitée.
La communauté de Santo Domingo de Palenque est créée en 1567, mais il faut attendre 1773 pour qu’un religieux avise le Capitaine Général du Guatemala de la présence de ruines. Le Roi d’Espagne, amateur d’antiquités va envoyer une expédition qui va prélever des pièces archéologiques ce qui va aussi provoquer des dégâts irréparables.
Le 19ème et le début du 20ème siècle voient de nombreuses expéditions s’intéresser à Palenque.
Entre 1949 et 1952, est lancée une campagne de fouilles extensives menée par Alberto Ruz Lhuilier, à qui l’on doit la découverte de la tombe de Pakal.

 

L’architecture de Palenque :

Palenque est très représentatif de l’architecture maya de l’Epoque Classique de la zone Nord-Occidentale (zone comprise entre le Nord du Chiapas et l’Etat du Tabasco).
L’architecture de Palenque est parfaitement adaptée aux contraintes du climat tropical local avec la nécessité de se protéger aussi bien de la chaleur grâce à des murs épais et un système d’aération efficace que de la pluie grâce à des toits à larges rebords qui empêchent le ruissellement.
Les structures reposent sur des plateformes surélevées artificielles. Un escalier mène à un portique (les piliers sont en général décorés de reliefs) qui permet l’accès à l’intérieur de l’édifice. On y trouve deux galeries parallèles avec un plafond en fausse voute maya séparées par un mur intérieur. Pour ce qui est des temples, on trouve au fond de la galerie intérieure un autel où est déposé une ou plusieurs tablettes sculptées. Le toit est mansardé et est surmonté d’une haute crête faitière. Celle-ci repose sur le mur médian et est largement ajourée pour minimiser le poids. Elle était recouverte d’une couche de stuc qui a disparu.

interieur du temple de la reine route à Palenque

La visite de Palenque

1- Le Temple du Crâne :
Il s’agit d’une structure qui servait sans doute de sanctuaire et dont la construction s’est achevée vers la moitié du 8ème siècle. Elle est formée d’une plateforme pyramidale à 5 corps et d’une structure supérieure. Les fouilles ont permis de découvrir en-dessous deux autres structures voutées sur lesquelles a été construite la structure qu’on peut voir actuellement. On y a découvert une offrande de plus de 700 pièces de jadéite.
La structure supérieure est composée de deux galeries parallèles. Un portique avec deux piliers (il n’en reste qu’un) permettait d’y accéder. A la base de ce pilier, on peut voir un relief stuqué qui représente un crane sans doute de lapin et qui a donné le nom au Temple. A l’époque, le temple était stuqué et peint en rouge et bleu.

 

2- Le Temple de la Reine Rouge :
Il s’agit d’une structure qui se compose d’une plateforme pyramidale à sept corps et d’une structure supérieure dont il ne reste plus que la base.
Lors d’explorations, on a retrouvé au niveau du deuxième corps de la plateforme un escalier qui menait à une tombe sous le sol du sanctuaire. Le corps retrouvé était déposé dans un grand sarcophage, portait un masque et était recouvert de cinabre (poudre rouge), d’où le nom de « Reine Rouge ». Les archéologues ont pensé dans un premier temps qu’il pouvait s’agir de la mère du Roi Pakal. Les dernière études (test ADN) ont néanmoins prouvé qu’elle n’avait pas de lien génétique avec le Roi Pakal. Il pourrait donc s’agir de son épouse. On a retrouvé au même endroit une grande offrande de jade mais aucune inscription qui aurait pu l’identifier. La Reine Rouge était accompagnée dans la mort par les corps d’un enfant et d’une femme adulte.

 

3- Le Temple des Inscriptions :
Il a été conçu par Kinich Janaab Pakal I comme son monument funéraire. Il a été achevé par son fils K'inich Chan Balam II. Il s’agit d’une plateforme pyramidale à 9 degrés avec un escalier axial qui mène au temple à proprement parler. La structure supérieure dispose de 5 ouvertures vers l’extéieur et avait une crête faitière qui a presque entièrement disparu. On accède d’abord à une première salle rectangulaire qui donne accès à 3 pièces à l’arrière.
On trouve à l’intérieur trois grands panneaux décorés d’inscriptions qui forme un ensemble de 617 blocs glyphiques ce qui en fait l’un des plus longs textes mayas. Ce texte relate l’histoire de Palenque entre 514 et 672 mais fait également des incursions dans un passé et un futur mythologiques. Enfin, le texte relate un certain nombre d’événements importants du règne du Roi Pakal pour terminer par l’accession au trône de son fils. Ce sont ces inscriptions qui ont donné le nom du Temple.
Les ouvertures du temple sont séparées par des piliers décorés de bas-reliefs en stuc. Sur les quatre piliers centraux sont représentés des hommes et des femmes portant dans leurs bras un enfant (le fils de Pakal, Chan Balam).

En 1949, le gouvernement mexicain lança une grande campagne de fouilles. C’est au cours de celle-ci, qu’en 1952 un archéologue fut intrigué par une dalle pourvue de petits orifices obstrués par des petits bouchons de pierre. En soulevant cette dalle, il mit à jour un escalier. Cet escalier est constitué de deux volées de marches orientées vers l’est puis vers l’ouest et mène à un petit corridor où l’on a trouvé une caisse remplie d’offrandes. Au bout du corridor, on retrouva une petite sépulture renfermant les ossements de quatre personnes sacrifiées pour accompagner le défunt vers le Xibalba (« inframonde »). Une dalle triangulaire masque l’entrée d’une crypte qui renferme la tombe du Roi Pakal. Parallèlement à l’escalier court un conduit en pierre qui aurait eu pour fonction d’être une sorte de trait d’union entre l’âme du défunt et le monde des vivants. La crypte mesure 4m par 10m pour 7m de haut et est presqu’entièrement occupé par un sarcophage.
Le couvercle du sarcophage est décoré d’une iconographie complexe. L’interprétation la plus communément admise est qu’il s’agirait du Roi Pakal qui tombe dans la gueule du Monstre Terrestre au moment de sa mort. De son ventre naît un arbre cosmique à trois bras terminés par des têtes de serpents et survolé par l’oiseau céleste. Des narines du défunt émerge la vision du serpent bicéphale tandis que la hache fumante plantée dans son front l’identifie au Dieu G-II. Sur la tranche du couvercle, il y a des inscriptions qui indiquent les dates de naissance, d’accession au trône et de décès du Roi Pakal ainsi que les dates d’accession et de décès de ses prédécesseurs. Sur les côtés du sarcophage sont représentés des ancêtres du Roi Pakal émergeant de la terre sous forme d’arbres fruitiers. On retrouve également 9 ancêtres royaux sur les murs de la crypte. Le squelette avait la face couverte d’un masque de jade.
Une reproduction de la crypte est visible au Musée du site (fermé le mardi).

 

4- Le Palais :
C’est le plus grand complexe de Palenque. Il repose sur une plateforme trapézoïdale de 10m de haut, 100m de longueur et 80m de largeur. Il s’agit d’un ensemble de souterrains, de galeries et d’édifices (appelés « maisons » par les archéologues) qui s’organisent autour de 4 patios. On y accède sur trois côtés par des escaliers, mais la face principale est le côté Ouest qui donne accès à la maison D. Les maisons sont de longs édifices présentant deux galeries voutées séparée par un mur médian qui supporte une crête faitière. Chaque galerie possède un portique tourné soit vers l’extérieur du Palacio soit vers une cour intérieure. Les bâtiments étaient peints en bleu et rouge (sauf la maison E).
La fonction du Palais n’est pas exactement connue mais malgré son nom, on estime qu’il s’agissait plutôt d’un ensemble à fonction administrative ou cérémonielle. Le Palais a connu plusieurs phases constructives qui se sont étalées sur 120 ans à partir de l’an 650 environ (règne de Pakal).
La Maison D présente sur sa face extérieure un portique à cinq ouvertures séparées par des pans sculptés de magnifiques reliefs. Chaque relief représente Chan Balam effectuant une danse rituelle devant sa mère et différents personnages qui lui présentent les emblèmes du pouvoir. Les deux galeries communiquent grâce à des ouvertures trilobées typiques de Palenque.
La Tour de 4 étages est haute de 15m et est le bâtiment le plus distinctif du Palais. Il existe un escalier intérieur mais qui démarre au premier étage et qui était donc sans doute accessible par une échelle mobile. Le dernier étage est une reconstitution. La Tour date du 8ème siècle c’est à dire de la dernière phase constructive du Palais.
La maison E a été consacrée en 654 (c’est la plus ancienne des maisons) et se trouve au cœur du Palais. C’est d’ici que les souverains assistaient à certaines cérémonies rituelles assis sur un grand trône. L’intérieur était décoré de reliefs de stucs peints. La tablette ovale (reproduction) représente l’intronisation de Pakal. Celui-ci est assis sur un trône en forme de jaguar bicéphale et reçoit des mains de sa mère Zac Kuk le premier attribut du pouvoir, la coiffe royale ornée de perles de jade, de plumes et d’un masque du Dieu Bouffon. Sous le relief se trouvait le trône. Face à ce relief, le 2ème fils de Pakal fit placer un panneau sculpté représentant sa propre accession au trône (conservé au Musée). La maison E se distingue des autres maisons à plusieurs égards. Elle n’était pas peinte en bleu et rouge mais en blanc et sa façade était ornée de médaillons peints en orange et bleu. Enfin, elle ne possède pas de crête faitière.
Le Patio Ouest ou Patio des Chefs Guerriers, du fait de sa décoration, était sans doute destinée aux réunions des chefs guerriers. Le texte près de l’escalier de la Maison C fait référence à la défaite de Palenque face à Calakmul au 6ème siècle, façon de souligner la revanche remportée par Palenque sous le règne de Pakal. Les panneaux de la maison C sont décorés de reliefs stuqués représentant des personnages assis sur des trônes et portant d’imposantes coiffes avec des plumes.
Le patio Est ou Patio des captifs est délimité à l’ouest par la Maison C et à l’est par la Maison A. Les inscriptions sur les escaliers de la maison C relate la naissance de Pakal, son intronisation et une guerre qu’il mena contre Ponoma. A l’intérieur du bâtiment, se trouvent les restes de neufs mascarons représentant sans doute des divinités de l’inframonde. On peut admirer au niveau des maisons C et A des grandes dalles sculptés représentant des personnages agenouillés en position de soumission. Ces captifs sont identifiés par des glyphes.
La Maison A possède une galerie décorée de treize médaillons qui contenaient le visage de divinités sans doute liées au niveau céleste.
Les souterrains sont la partie la plus ancienne du Palais. On y a trouvé trois [Une image contenant arbre, herbe, bâtiment, roche Description générée automatiquement] trônes de pierre dont deux monolithiques.

 

5- Le Rio Otulum :
Ce ruisseau était canalisé par un aqueduc en pierre, en partie à ciel ouvert en partie recouvert par une voute.

LE GROUPE DE LA CROIX

L’ensemble a été construit sous le règne de Chan Balam II, fils du Roi Pakal et raconte à travers une série de relief la passation de pouvoir entre le père et le fils. Il est composé du Temple de la Croix, du Temple du Soleil et du Temple de la Croix Feuillue.

 

6- Le Temple de la Croix :
Il repose sur un plateforme pyramidale de 9 degrés. Il s’agit d’un temple avec deux galeries parallèles couronné par une crête faitière. A l’extérieur de la galerie du fond sur la droite un relief représente le Dieu L en train de fumer. A l’intérieur, on peut voir un panneau où apparaît Chan Balam II recevant les emblèmes du pouvoir des mains de son père Pakal. Pakal est représenté plus petit que son fils qui est le nouveau souverain et revêt les atours du monde des défunts (il porte par exemple dans ses cheveux le lys d’eau qui indique qu’il est mort). Ils se trouvent de chaque côté d’une croix représentant l’arbre cosmique qui figure un axis mundi (sorte d’axe symbolique qui unit le niveau terrestre et les différents niveaux célestes et de l’inframonde) et dont les branches indiquent les quatre confins de l’univers. L’arbre prend racine dans l’inframonde (monstre terrestre) et supporte en son sommet l’oiseau céleste. Les deux personnages reposent sur une bande céleste et sont encadrés par des glyphes qui narrent l’événement en même temps qu’ils évoquent le nom des ancêtres et des dieux, manière de légitimer le pouvoir du nouveau souverain.

 

7- Le Temple du Soleil :
Il s’agit du plus petit édifice de l’ensemble, mais il est sans aucun doute le mieux conservé. Il repose sur une plateforme pyramidale à 4 degrés. A l’intérieur de la structure supérieure, on trouve un panneau qui a pour thématique la guerre et l’inframonde. On peut y voir Chan Balam II et son père Pakal dans une scène d’intronisation. Ils entourent un disque solaire qui a les traits félins du Dieu GIII, le Soleil Jaguar de l’inframonde, un des dieux de la triade de Palenque. Le Disque solaire repose sur une sorte d’autel soutenu par deux vieilles divinités de l’inframonde. Les deux gouvernants reposent sur le dos courbé de captifs.

 

8- Le Temple de la Croix Feuillue :
Il s’agit de l’édifice le plus abimé. Il possède un panneau avec une thématique sur la régénérescence et la fertilité. Pakal, à droite remet à son fils l’instrument destiné aux autosacrifices péniens. La plante source de vie, le maïs prend ses racines dans l’inframonde et fait le lien avec l’oiseau céleste. De ses feuilles émergent des têtes humaines (selon la tradition maya, l’homme nait du maïs).

 

9- Le Musée du Site (fermé le mardi) :
Un chemin en pleine jungle et coupé de jolis ruisseaux et bassins vous amène en une petite demi-heure depuis les environs du Terrain de Jeu de Balle jusqu’au Musée (vous pouvez sinon le rejoindre en voiture). Il a été ouvert en 1994 et regroupe 234 objets de valeurs qui ont été trouvés sur le site de Palenque. Il abrite également une reproduction de la crypte de Temple des Inscriptions et du sarcophage du Roi Pakal.

interieur du temple des inscriptions
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